mardi 9 avril 2013

Toi, oui toi qui me lis, souris...


Toi, oui toi qui me lis, souris...
Tu te dis parfois que tout le monde ignore ta tristesse, mais tu oublies que tu ignores celles des autres.
Il y a ceux qui louent Dieu pour ce qui leur était offert, et d'autres  qui se plaignent et pleurnichent.
Le destin des deux ne présentera  aucun changement, mais la différence serait certainement dans la façon d'apercevoir les heures qui  leur restent de cette vie qui finira  par s'éteindre laissant place à la certitude oubliée.
Nos esprits restreints ne parviendront pas à réaliser les bienfaits des épreuves qu'on pourrait subir, lors d'un gémissement, nos âmes n'aperçoivent que les malheurs vécus..


En effet, c'est la façon de gérer le vécu, c'est la capacité de se dépasser et de marcher sur les épines en tachant d'atteindre une terre en laine qui  définissent ce qu'on obtiendra comme bienfaits.
Certes, un saut ne s’effectue pas sans un recule, et leurs intensités sont proportionnelles, car Dieu est Juste et Sage.
Au cours de ces périodes délicates, voire pénibles, l'esprit, le cœur et tout ce qui constitue la profondeur chez un individu se forment, s'unissent et se donnent.
Une période de méditation sur la complexité du quotidien, sur l'immensité de notre environnement, un univers étrange se dévoile alors que nos yeux l'affrontaient depuis toujours.
Aussi, on se découvre de nouveau, on découvre de nouvelles personnes qui se taisaient au fond de nous; chacun souffre de cette schizophrénie qu'il puise de la diversité et la différence qu'il confronte depuis sa naissance, cette schizophrénie dont il ne peut s'empêcher de nier ou d’asphyxier.
 On découvre nos faiblesses déguisées et nos forces  inaperçues, on regarde autrement la vie et nos certitudes s'avèrent des doutes...
Tu regardes ton pied, tu ne le reconnais pas, ta voix t'est étrangère, ce visage dans le miroir te parle, mais ce n'est absolument pas le tien, tes yeux sont les seuls à renfermer les secrets de ton âme.
Secoué, sorti du quotidien, du normal, tu affrontes la réalité, ou une minime partie de la réalité.
Tu t'affrontes, et tu finis par t'y habituer, tu finis par t'accepter.