lundi 26 novembre 2012

Rêveuse, condamnée..

La nuit de milles et une nuits... La nuit de la pudeur, la nuit de la pureté.. La nuit de la perfection sublime... Les gouttelettes de rosée... 
Se sentir toute prés de l'inconnu.. qui demeure un inconnu.. 
Une nuit bien qu'illuminée, elle demeure une nuit.
Rares sont les moments de sincérité.. Rares sont les instants de prospérité...
Se croire immortel alors qu'on est une poussière éphémère...
Une trentaine de journées les pieds sur terre la tête sur les nuages, la tête en l'air.. Mieux que voir, observer... La lune se parfaire puis disparaître sans prévenir..  pour revenir.. Mais jamais pour rester.
Attraper les étoiles, les coller sur mes yeux.. des yeux étoilés, les cheveux bouclées volant dans l'air cherchant une finalité, mes lèvres ne font que se mouiller.. J'ai froid... j'ai froid de chaleur... Je ne veux que marcher à travers ces têtes, ces visages inconnus.. Une étrangère hantée... hantée de souvenirs et d'irréalité.. 
Que faire sur terre.. je n'y appartiens pas.. 
Je ne suis qu'un livre qui n'aura jamais lieu.. un livre manquant par choix.. Donc je ne fais qu'accepter..
Je reste là ou on m'a mise.. J'ai les pieds attachés aux pierres.. A chacun son tour pour en ajouter...  A fin de  m'emprisonner, personne n'a jamais enlever le fardeau de mes rêves rien que pour  me convaincre que ce n'est que la vie.. pas le paradis.. Personne ne m'a prise cette main tendue et s'est envolé en me serrant fort.. Oubliant ce que c'est la réalité, ou.. comment on on aurait pu définir la réalité; pour créer notre vie.. notre réalité.. Comprendra qui pourra.. Mais personne ne l'a jamais pu.. Et ceux qui ont compris.. n'y ont pas assez cru pour mériter l'infini.. l'infinité de mes sentiments enflammés.
Une femme rêveuse? condamnez moi oui je vivrai dans mes rêves jusqu'au en faire une vie.. 
La force, c'est méritée.

samedi 17 novembre 2012

Infinité

Je ne sens plus rien. Je ne sais plus rien. Une éternité.. ça me tente d'être là pour voir la fin, mais juste la fin.. Comme sommeiller dans mon berceau et me réveiller sur le cri d'un enfant perdu seul au monde, non pas seul dans son monde, seul au  monde... Son cri frappera les murs de mon cœur calciné.. Peut être fera pousser une fleur ou deux d'une curiosité saine.. bien qu'attristée..
Je me réveillerai pour changer son cri en une mélodie harmonieuse..
Je le chercherai.. je l'arracherai de sous la pluie puissante qui a tout effacé de sa mémoire comme de son cœur épuisé.. Son cœur est tombé.. Perdu.. Reperdu... Que faire? On peut pas blâmer une âme errante cherchant un refuge sans refus...
Je le prendrai sans le sécher... Je laisserai les gouttelettes le refroidir et le geler.. Il sentira ainsi la douleur de l'insouciance, il sentira son corps lui parler..
Je l'embrasserai, j'embrasserai sa peine.. je l'absorberai et je l'enverrai loin envers l'inconnu..
Je lui arracherai les yeux avec les miens, il verra juste une douceur et la joie d'un regard  chagriné..
Je lui tendrai la main, et nous danserons jusqu'au soleil levé.. Je planterai une âme, j'arroserai un coeur.. et je me rendormirai sous mes cinq couettes attendant une nouvelle âme, un nouveau cri... Une nouvelle infinité.