samedi 31 décembre 2011

Bonne année

Une nouvelle année ?! Oui et mon placard est toujours en désastre. Mes chaussettes sont perdues autant que je le suis. Mes peluches m'attendent toujours sur mon lit, l'unique source d'inspiration et parfois du bonheur! Une nouvelle année, ma famille est toujours la même peut être plus précieuse que jamais, je rigolais, les anges me chatouillaient .
Une nouvelle année, les yeux fixés sur le miroir je vois une personne différente, moins innocente, plus mure, plus folle, je vois pas des rides, bientôt je les verrai !
Il y'a des feuilles partout sur mon bureau dont je me demande l'utilité, une semaine plutard j'oublierai tout. Ce qui me resterait c'est le temps perdu, c'est la sédentarité c'est mon inutilité envers moi même, envers le monde entier!
Une nouvelle année et je me blâme, pour toutes les défaites, pour toutes les déceptions, pour les mauvais chemins que j'ai pris et pour les leçons non retenues!
Une nouvelle année, un nouveau mois, une nouvelle journée, une nouvelle heure et puis? On fête les jours passés de notre vie. Une vie qu'on a humiliée et méprisée ! Est ce le pessimisme? non ! Le réalisme?.. OUI !
L'Humain tellement enchaîné, tellement triste, tellement trompé, il lie son bien être, son future, meilleur peut être, à une différence de quelques instants. Il attend, il prévoit, il veut, sans travailler pour avoir ses désirs. Il consomme sans cesse! C'est l'image qui l'accable! Un débile heureux voyant sa vie passer devant ses yeux tout en étant ravi, pourtant la mort est le plus torride de ses cauchemars.. oubliée, haie . Un paradoxe avec lequel il doit être né !
Et même ceux qui ne le fêtent pas, ils se sont trouvés obligés à se mettre dans une ambiance indésirable et que leurs cerveaux assez manipulés ne peuvent guère éviter! Même si ce conflit a pour origine une société intolérante qui nous injecte des poisons invisiblement consommés !
Enfin je vous souhaite une bonne... mort et une bonne fin ! Cette année ne sera qu'un pas de plus envers l'apocalypse !

jeudi 22 décembre 2011

Minuit... Minuit !

La nuit se manifeste froide, absence totale de la lune, des étoiles, de tout ce qui pourrait illuminer mon cœur et le réchauffer! J'attendais le passage d'une étoile filante, étant aveuglée, je l'attendais pour un simple souhait!
Des glaçants tapant sur le clavier, faisant sortir des mots enflammés,  à fin de chauffer mon petit coin, à fin de couvrir mon âme !
Bien que je ne croyais qu'au contraire, la froideur venait de mon intérieur pour frisonner mon extérieur!
On dit souvent les mains froides, le cœur chaud ? Le mien doit être en lambeaux!
Je me contenterai d'une cheminée, un canapé, des mûrs peints d'une couleur foncée, un livre, une musique accablante envahissant doucement mon ouïe et la présence de son ombre qui me fera sentir la paix, la sécurité

Je reconnais que je suis la folle qui franchit les frontières, je reconnais que je suis l'exception dans un monde de copies, je reconnais que je suis et je serai incomprise et jugée jusqu'au moment ou on aura rien à comprendre ni quoi juger, jusqu'au moment ou il y'aura que la pureté du blanc qui me couvrira et je serai plus froide que maintenant, plus froide que jamais, je reconnais que l'impossible pour moi n'est que fictif  , je reconnais que je suis vivante, je suis révoltante, et que suis celle qui brûle son bien aimé.
Je reconnais que la froideur qui habite mes os n'est autre que son effet. Je reconnais ma défaite étant gagnante. Je reconnais ma stupidité et ma naïveté. La gamine en moi s'amuse avec son jouet, l'adulte reconnait le faite de l'avoir chérir jusqu'au point de... l'ai** !

lundi 19 décembre 2011



Un lézard? Un miroir? Un hypocrite? ... UN HUMAIN ?

Qui mérite des jours et des nuits?  Qui se tue pour mériter ce qu'il désirait? Qui songe aux autres ? Qui sent la douceur d'une pureté disparue ? Qui se juge avant d'être jugé? ... UN HUMAIN ?

Qui ose savoir aimer ? Qui recule pour se critiquer? Qui franchit les limites tracées ? Qui se jette dans l'inconnu? Qui se perd dans un tas d'idées ? Qui se demande sur la réalité de son existence et la destination de ce voyage limité ? UN HUMAIN ?
Qui pense par modestie que tout ce qu'il a n'est autre que ce que Dieu lui a accordé?
Qui marche en baissant le regard alors que son coeur observe toutes les réalités?
Qui se préserve pour plaire à son créateur laissant derrière lui les regards insatisfaits?
Qui pourrait avaler sa rage pour ne pas blesser, étant blessé?
UN HUMAIN?
Qui est assez brave pour dire non à la violence alors qu'il est face à un meurtrier ?
Qui ose crier la vérité alors qu'il n'est qu'un étranger dans un monde ou les principes se sont évaporés?!
Qui me répondra pour me dire que ce sont les gens dont cette pauvre terre est peuplée? Qui ose dire qu'ils sont DES HUMAINS et non pas des créatures chiffrées et programmées ?

samedi 17 décembre 2011

Sommeil Fragile


Sur la route de mes ambitions, armée  de mes uniques acolytes: la croyance et la foi. Je me suis arrêtée un moment afin de méditer.

Si étonnée,  j'ai réalisé que je marchais les yeux fermés. Je me suis retournée je n'ai trouvé personne! Mes compagnons n'étaient qu'une illusion confortable.. Ils étaient déjà si loin sur la même route ou sur une autre! Je me suis mise à chercher.. Mes yeux ne pouvaient rien voir,  mon cœur était déjà voilé. Je voulais pleurer, pleurer le temps passé, pleurer l'irréalité vécue, pleurer un monde mensongère où on te fixe des règles irrégulières, où on te jette dans la gueule du loup et on te tourne le dos en se moquant de ton imprudence et de ta vulnérable naïveté!


Oui, je voulais les faire couler ces larmes pour éponger les erreurs non aperçues.. Hélas, aucune goutte ne voulait obéir à ma voix intérieure. Les larmes sont le sang de l'âme, la mienne est déjà partie, la mienne s'est déjà enfuie!!

Affolée , déraisonné, hystérique je criais, je criais les montagnes, les eaux, je criais la lune, le soleil, les étoiles. Je criais chaque énergie sur cette terre, pouvant m'offrir la force pour pouvoir continuer, le cœur affaibli, l'âme perdue, je suppliais le bon Dieu pour qu'Il prenne une main tendue, désespérément tendue! Et c'est là que j'ai vu le premier rayon lumineux, c'est là que j'ai vu mes pouvoirs me revenir , c'est là que j'ai commencé à entendre les battements de mon cœur, à sentir la présence qui m'a délaissée, c'est là que j'ai pleuré.