vendredi 7 décembre 2012

Paradoxe

Marionnettes, c'est ce que le genre humain est devenu..
La vision est à peine claire, le mal est censé être distingué du bien, pourquoi alors tout se mélange de nos jours?
Parfois, on se sent seul, un navire perdu dans un océan aussi large que l'univers, cherchant une fin, une bonne fin.. Mais cherchant d'abord un compagnon, peu  importe le tout s'il connait la destination, pour lui tenir la main solitaire, l'aider à rester ferme et à espérer, le temps qu'on se trouve à bord ensembles... Sur cette petite île incomparable à ce que l’œil n'avait jamais pu voir.
Mal, quand on se rappelle de ce qu'on a pu éviter, de ce qu'on a pu faire.. 
Mal, quand on se rappelle des moments du bonheur éphémère qu'on a pu rendre une éternité de satisfaction mutuelle.
Mal, quand on essaye d'être ferme sur la voie qu'on a choisi, qu'on voit juste, alors que tout nous pousse à dériver, à changer de direction, à changer de territoire. 
Mal, quand on est entouré, mais seul, quand on essaye de voir le bien dans le mal, et le mal dans les autres pour ne pas s'accuser et mourir, les yeux ouverts, une agonie, dans l'obscurité qu'on s'est crée.
Mal, quand on se sent un étranger, quand le monde nous accuse de crime qu'on croit réalité, qu'on crie son innocence, sa légitimité, sa pureté.
La voie est pourtant claire.. Ce sont nos cœurs qui se sont affaiblis, nos yeux qui se sont voilés pour écrire notre mort.. notre fin dramatique..
Dieu est plus miséricordieux envers nous que nous envers nous même.. 
Nous sommes des ogres qui s'avalent, des chiens qui trahissent, perdant la fidélité, la seule qualité qu'ils se voient posséder.
 Nous les couteaux qui nous tranchent, et le sel sur nos injures non guéris..
Patience, toute une vie de patience, sans se victimiser, sans aussi s'opprimer..
Se pardonner, difficile de se pardonner quand on vit dans un enfer inaperçu.. 
Qu'on apaise nos douleurs et on fait taire nos souvenirs.. Par une prière ou deux, par une invocation ou plusieurs.. 
Espérons, de Celui qui est doté de pouvoir, de personne d'autre que de Celui qui détient nos cœurs, Celui qui pardonne, Le Plus Doux, Celui qui guide les navires perdus, Celui qui apaisera certainement nos âmes.. 
Croire en Lui, croire en sa miséricorde, ce ne sont pas que des mots, ce sont des sentiments, un bien être quoi q'il arrive, une confiance sans doute, sans condition.. C'est  sourire quand on marche sur les flammes, c'est  voir l'épreuve dans le mal, car en effet c'est la manière dont on s'accuse qui décidera de notre avenir.. 
C'est d'essayer de Le satisfaire, de L'aimer plus que nous même pour ne pas provoquer Sa jalousie..
Perdre espoir en soi, c'est perdre espoir en le Tout Puissant, puisque c'est Lui qui détient les cœurs, c'est Lui qui les change, et c'est Lui qui les apaise d'un clin d’œil.. 
Nous sommes, la lumière dans cette obscurité, le chemin qui mène à la finalité, nous sommes des exceptions dans un monde de copies.. dans un monde de tord, dans un monde sans réalité, sans une juste valeur, sans douceur et sans fermeté.

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