lundi 7 mai 2018

Sur la route de la soie

C'est nouveau... Oui, ce sentiment m'est étranger ...
Aimer sans connaitre la personne .. Ou peut être la connaitre ça fait longtemps déjà ..
Une partie de moi, une partie de la personne la plus chère à mon coeur ...
Un brin d'Amour inconditionnel dans ce monde fou ... inconditionnellement fou ...
J'ai perdu mon inspiration ... je me sentais .. et je me sens peut être toujours en paix ...
Et dans ma paix j'ai perdu ma mélancolie .. et dans ma mélancolie dans mon mal intérieur je trouve les  questions que je me force à ne pas poser .. et je... fais saigner ma plume virtuelle comme toute chose dans ce monde .. j'écris ..
Dans ma paix.. j'ai trouvé l'inspiration grâce à cet étrange être en moi ...
Une âme est déjà en moi .. un coeur qui bas .. Je ne sais pas encore comment je suis capable de l'aimer car déjà ça déborde de mes yeux de tout mon être ... et je ne cesse de dire mashaAllah wal hamdulilleh pour tout ce qu'Il m'a donné ...

mercredi 5 novembre 2014

Ramifications

"Le nouveau monde" cette expression a réveillé mes sens, un sentiment bizarre, des frissons m'envahissaient, je comprenais pas la source de ce qui m'arrivait. 
Maintenant je comprends, pas beaucoup, mais juste un peu, jamais assez,  je comprends que c'est le mystérieux, c'est l'inconnu, c'est la supposition qu'un ancien monde a existé sur lequel on ne connait presque rien, et qu'un nouveau monde commencera, dont on fera partie en ignorant comment les choses se passeront, en ignorant la position qu'on occupera dans l'Histoire, révolue et encore à vivre..
 Le monde avec tout ce qu'il renferme, tout ce dont on ignore l'existence.. Oui, le mystérieux.. Notre incapacité, et l'humilité face à tout ça, c'est tout ce qu'on peut ressentir...
Finalement.. Nous ne sommes qu'une petite, infiniment minuscule atome... dans la grandeur de la création du Créateur.

vendredi 7 février 2014


Parfois, quand on parle d'une personne avec tout l'Amour et le respect qu'on a pour elle, les gens finissent par l'aimer.
Ce qui vient du cœur touche toujours le cœur...
Et les paroles peuvent être mensongères mais jamais les yeux, jamais cet éclat innocent.
Jamais ce regard désarmé et doux, jamais ce reflet de milliers de questions assoiffé.
On m'a demandé des fois d'expliquer certains sentiments... Mais on n’arrive pas toujours à expliquer ses croyances... Dire "je crois" sans pouvoir dire pourquoi, c'est comme les rayons du soleil qui t'illuminent les yeux faisant apparaître leur véritable couleur. Tu arrives difficilement à voir, mais tu sens mieux l’existence des petites particules invisibles... tu sens comme si tu étais dans un monde inaperçu par les autres mais... immense et profond, tu te perds dans les composantes que tu essaies d’attraper en oubliant que toi même, tu n'es pas de ce monde, que le soleil t'a fait voir, t'a fait désiré...

Mais tu persistes là où se trouve la lumière... car même étrangère, tu te sens meilleure.

mardi 3 septembre 2013

Créature médiocre, créature fantastique

Ce sont les premiers jours d'un automne qui s'annoncent.
Tard la nuit, ma fenêtre ouverte, laissant pénétrer cette tempête qui m'apaise..
Qui chuchote à mon cœur qu'il y a toujours plus rebelle que lui, qu'il y a toujours plus de colère que celle qu'il renferme..
Une année plutôt, une année lunaire plutôt..
Je dansais sous la pluie... Je laissais mouiller mes pieds.. J'ignorais.
J'ignorais que l'hiver peut porter les malheurs, peut me priver de douceur...et couper mes ailes à jamais..
Je souriais, satisfaite de ce qui me tuera, de ce qui me transformera en une pierre muette mouillée par ses pleurs..


Passons...
Je viens de réaliser que tout un plan est fait pour chacun d'entre nous..
Tout peut bousculer pour une  vie, rien que pour une autre...
Tout est dans l'ordre.. personne ne fera un aussi.. beau travail , un système parfaitement lié que Celui qui a tout crée..
Tu te crois oublié mais, pas du tout... La nature en est témoin... et Tu en seras bientôt .. témoin...
Tu te crois le maître de ton destin, mais tu n'es qu'un producteur de causes, certes utiles mais loin d'être décisives...
Descends un peu car là où tu es n'est certainement pas ta position, si tu n'arrives pas à voir les autres, sentir les autres, si tu n'arrives pas à apercevoir que tu n'es qu'une composante d'un système de plusieurs inconnues fantastiquement... médiocres. 

samedi 27 juillet 2013


Elle était dans le train, celui ci roulait sans cesse.
 Elle regardait à travers la glace ignorant tout les êtres qui peuvent franchir sa zone intime, même par un regard, même par une pensée. Elle cherchait juste la pureté de ce lac en voisinage des railles... 
Elle observait un petit insecte qui essayait de monter jusqu'au bout de la fenêtre, il réessayait sans s'en lasser.. Bien qu'elle pouvait l'aider et que son destin était "entre ses mains" elle a préféré le voir  combattre, tentant d'atteindre son but, son petit rêve bourré d'espoirs...
Elle ne pouvait pas regarder sans rien faire, elle était trop intentionnée pour croiser les bras devant cette scène respectueuse ...
 Et il méritait après tout cet effort.. Elle l' aida à arriver à son but, juste au moment où il allait abandonner,  il s'y est retrouvé.. là où il croyait que c'était impossible d'arriver, là où il  croyait que la joie l'envahirait, mais il finit par s'écraser sous les railles aussi tranchantes qu'un sabre muet. 
Elle était fière de cette créature minuscule  au point d'en parler, de son audace, de sa patience à son autre...
Son chemin, encore long... le train si encombré.. elle regardait à travers les cieux, elle pouvait voir aussi loin que l'infini, l'invisible, elle s'épuisait de sentir, elle ne pouvait plus recevoir de qui que se soit... Elle fût sortir son arme, son livre, et s'est évadée.
Elle ne pouvait que comparer chaque mot avec son quotidien et à chaque reprise, une larme de joie amèrement produite glissait sur ses joues rouges.
Elle était aussi naïve qu'un nouveau né , elle le savait mais elle ne pouvait que l'être..
Elle épuisait ceux qui l'aimaient.. à force de l'aimer, et de crainte de la décevoir.. Ils finissaient  tous par partir, aveuglant son cœur affligé. 

mardi 9 avril 2013

Toi, oui toi qui me lis, souris...


Toi, oui toi qui me lis, souris...
Tu te dis parfois que tout le monde ignore ta tristesse, mais tu oublies que tu ignores celles des autres.
Il y a ceux qui louent Dieu pour ce qui leur était offert, et d'autres  qui se plaignent et pleurnichent.
Le destin des deux ne présentera  aucun changement, mais la différence serait certainement dans la façon d'apercevoir les heures qui  leur restent de cette vie qui finira  par s'éteindre laissant place à la certitude oubliée.
Nos esprits restreints ne parviendront pas à réaliser les bienfaits des épreuves qu'on pourrait subir, lors d'un gémissement, nos âmes n'aperçoivent que les malheurs vécus..


En effet, c'est la façon de gérer le vécu, c'est la capacité de se dépasser et de marcher sur les épines en tachant d'atteindre une terre en laine qui  définissent ce qu'on obtiendra comme bienfaits.
Certes, un saut ne s’effectue pas sans un recule, et leurs intensités sont proportionnelles, car Dieu est Juste et Sage.
Au cours de ces périodes délicates, voire pénibles, l'esprit, le cœur et tout ce qui constitue la profondeur chez un individu se forment, s'unissent et se donnent.
Une période de méditation sur la complexité du quotidien, sur l'immensité de notre environnement, un univers étrange se dévoile alors que nos yeux l'affrontaient depuis toujours.
Aussi, on se découvre de nouveau, on découvre de nouvelles personnes qui se taisaient au fond de nous; chacun souffre de cette schizophrénie qu'il puise de la diversité et la différence qu'il confronte depuis sa naissance, cette schizophrénie dont il ne peut s'empêcher de nier ou d’asphyxier.
 On découvre nos faiblesses déguisées et nos forces  inaperçues, on regarde autrement la vie et nos certitudes s'avèrent des doutes...
Tu regardes ton pied, tu ne le reconnais pas, ta voix t'est étrangère, ce visage dans le miroir te parle, mais ce n'est absolument pas le tien, tes yeux sont les seuls à renfermer les secrets de ton âme.
Secoué, sorti du quotidien, du normal, tu affrontes la réalité, ou une minime partie de la réalité.
Tu t'affrontes, et tu finis par t'y habituer, tu finis par t'accepter. 

samedi 9 mars 2013






Je traînais dans le jardin, je poussais mes pieds, respirant l'air qui m'a été offert..
J'observais, je me perdais, mon cœur battait, fort, je ne comprenais pas..
Je voulais qu'il arrête mais je voulais quand même que cette sensation, loin d’être étrangère, résiste à toute peur.. peur de l'étrange peur de l'inconnu..
Connecté, tout ce qui passait devant mes yeux, à travers mon être, tout ce qui osait violer ma sérénité mensongère, me faisait méditer sur mon existence et la force de tout ce qui m'entoure, eux qui étaient conscients de mon statut alors que je n'étais même pas près de le savoir, de le sentir..
Mes yeux ne voulaient pas se fermer, car je savais que, peut être, je les déplierai sur une autre vérité erronée..
J'observais le dogme de la création qui dépasse toute raison, confisquant mon cœur, le secouant, qui violemment m'a déracinée.
Que sommes nous devant toute cette immensité, que sommes nous devant cette perfection ?
Que serions nous sans un Dieu ?
J'étais sereinement angoissée..
J'ai choisis de poursuivre mon trajet, afin de dépasser ce qui me surmontait.. sans m'en détourner par le cœur et l'esprit, une fuite momentanée..
Les chats ont respiré mon odeur, ils ont cru qu'il était l'heure de leur offrir de quoi combler leur famine, je marchais et, innocemment, ils croisaient mes pas, évitant de les heurter.
Moi, je n'avais rien pour eux, ils l'ont compris, ils sont partis.. parce que j'avais plus rien à donner.. Ils m'ont abandonnée..
Alors que j'avais des caresses, j'avais des câlins, j'avais la tendresse, et tant d'amour, à s'y noyer, j'avais mon être à donner, à partager..
Mais même pour les animaux, c'était loin d’être parfait, quand on a faim, et quand on regarde juste tout près, ce n'est pas la spiritualité qui nous inspire volonté.
Assise, seule, observant le soleil pendant son départ aveuglant, contemplant les nuages dispersés, je tendais à délaisser ce corps et libérer mon âme pour atteindre cette grandiose, cette merveille, ce tableau parmi une infinité, dessiné par le Créateur absolu !
j'ai levé ma tête les yeux fermés éveillant le reste de mes sens..
Je sentais une caresse, surprise c'était mon petit chat préféré, il venait afin de tenter de m'amignonner, il avait peur mais il essayait de m'approcher, j'ai cajolé soigneusement sa petite tête, et son petit corps maigre poilu.
Il s'est senti apaisé.. et.. pour la première fois de sa vie.. il a sauté sur mes jambes et voulait frotter sa tête contre moi, même en me griffant mais il ne voulait qu'être entouré de mes bras tendus, aimé, protégé..
Et je n'avais que ça à offrir sans m'en lasser.